bernard peyroles
Ecriture, Peinture, Masques.
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18 Nous ne garderons que ce qui nous a paru positif et ainsi évacuerons les éléments disparates qui encombrent nos sentiments.
17 Les pensées ne sont que l’apanage de ceux qui peuvent les posséder.
Il faut avoir le temps de les trafiquer.
C’est l’élément faible d’un tel système d’éducation.
Le retour à l’élaboration d’un progrès en vue de raccourcir les désirs ne peut s’appréhender qu’avec un regard neuf, non initier aux contraintes sociales et aux dérives de l’intelligence.
Retour à la normal après une période de propre répression accordée par soi même, à soi même.
Le chemin est long vers la mer infinie et tranquillisée par sa force moléculaire de vacuité.
Je regarde le ciel se fondre au-delà de l’horizon insaisissable malgré une progression, à grands pas.
Il recule sans arrêt.
Impossible de l’atteindre.
Même en prenant le chemin rapide, je ne peux arrêter cette imagination à vouloir reculer et fixer les distances évaluées en ions de couleurs.
16 Sans fin, et ainsi de suite, le retour de ce qui préoccupe fait sourire.
Celui qui est étranger à la pensée interne, enfermé dans l’artifice de la couleur mélangée au bruit que chacune d’elle provoque dans les chemins les plus vulnérables de son cerveau.
C’est ce crépitement, plus ou moins accentué, du plus foncé au plus clair, qui provoque l’émotion.
L’essentiel qui anime chacun finit en superflu, car il n’y a pas d’autre solution que d’accepter d’être cerné par la peinture de son inconscient.
Encore faut-il l’accepter.
15 Traces de poésie,
Regard insoumis.
Les mots s’écroulent pour ne plus supporter de liaisons dangereuses.
On s’en ira demain vers d’autres images.
Vous, je ne sais pas.
Moi, c’est certain.
Il n’y a pas d’autre choix.
14 Des traces de pas sur des chemins calcinés.
Des empreintes de mains sur des surfaces non peintes.
Des cloisons repoussées aux confins des forces exaspérées.
Des solitudes se retournant sur l’ombre naissante.
Des retours sur des couleurs détournées de leurs sentiments.
Il y a quelque débris de mémoire en elles pour laisser croire qu’elles ont une signification raisonnée.
Il y a quelques sourires de complaisance pour un travail accentué de traces de crayon.
Il y a des lambeaux de toile qui empêchent le regard de se poser comme il conviendrait.
Les pierres des éléments de la structure mentale font penser à des silhouettes malhabiles et fatiguées.
On ira de cette sorte voir les lointains personnages qui se dégagent, prisonniers de la surface en bois de supermarché en bricolage.
Le statut se modifie en fonction de l’intérêt que porte le lecteur sur l’imagination.
Et se perdent dans le lointain les souvenirs que j’avais.
Pour se débarrasser des explications, dans la couleur noyée de quelques larmes chaudes et accueillantes, j’écrirai des phrases avec des mots dont la musique ne se retient pas car elles font des méandres dans les vertiges de la passion.
Voilà, en fumée, quelques courbes qui s’échappent de ma mémoire.
Et pour toujours.
13 ll y a là, ici dans le coin, des lambeaux de souvenirs de ce qui a été dit, comme si de rien n’était. Des choses à oublier.
Des larmes à effacer.
Des sourires à gommer.
Et pourtant.
12 L’intermédiaire palier où l’on ne reste jamais.
Je me demande pourquoi les yeux sont passifs de maladresses lorsque saisissant la vertu musicale des couleurs, ils tremblent à se refermer sur eux-mêmes.
Puisqu’il faut le dire sincèrement, il est difficile d’accepter , en toute franchise, les répétitions colorées des ondes poétiques en une réalité prolongée, noyée dans les impacts des pigments sur la toile, entre eux.
Certaines étoiles symboliquement invisibles sur la toile de lin, noircie de peinture laque bitume, saupoudrée de particules ocre jaune, se propulsent en avant.
Peindre ainsi est imprévisible, par besoin d’interrogations.
Terribles voyages sur le tableau, mot gardé en référence souvenirs.
Quand soudain, égaré dans l’artificielle cité de nos pensées, on finit par oublier le sens des distances évaluées en ondes poétiques.
Les mains miment la rosée du matin sur les feuilles de papier buvard de la nature compressée.
Les violons en bois d’ébène, aux cordes d’argent lisse, représentent descendance décadente des fleurs de beauté ivres de gouttelettes chlorophylliennes pleine d’espoir de création.
11 Des traces de pas sur des chemins calcinés.
Des empreintes de mains sur des surfaces non peintes.
Des cloisons repoussées aux confins des forces exaspérées.
Des solitudes se retournant sur l’ombre naissante.
Des retours sur des couleurs détournées de leurs sentiments.
Il y a quelque débris de mémoire en elles pour laisser croire qu’elles ont une signification raisonnée.
Il y a quelques sourires de complaisance pour un travail accentué de traces de crayon.
Il y a des lambeaux de toile qui empêchent le regard de se poser comme il conviendrait.
Les pierres des éléments de la structure mentale font penser à des silhouettes malhabiles et fatiguées.
On ira de cette sorte voir les lointains personnages qui se dégagent, prisonniers de la surface en bois de supermarché en bricolage.
Le statut se modifie en fonction de l’intérêt que porte le lecteur sur l’imagination.
Et se perdent dans le lointain les souvenirs que j’avais.
Pour se débarrasser des explications, dans la couleur noyée de quelques larmes chaudes et accueillantes, j’écrirai des phrases avec des mots dont la musique ne se retient pas car elles font des méandres dans les vertiges de la passion.
Voilà, en fumée, quelques courbes qui s’échappent de ma mémoire.
Et pour toujours.
10 Il y a des divagations de l’âme qui s'entendent comme une respiration forte éloignée des désirs. Il n’y a pas de solution toute faite. Nous irons regarder au loin les semblants de silhouettes qui s'éteignent progressivement.
Elles disparaîtront ou elles n'existeront pas. Tout ceci n'est que l'ombre des souvenirs.
En regardant au loin des quelques souvenirs qui me restent de cet épisode baigné de jaune, je décidai d'arpenter les lambeaux de ma mémoire. C’est ainsi que je vis une réponse aux sollicitations de l'autre fois.
Nous ne serons pas revenus avant d'avoir usé tous les chemins qui font défaut. On regarde la protection artificielle liée à nos pensées. Nous verrons combien c’est difficile de mélanger les couleurs. Le blanc est éternel malgré tout.
Il est difficile de défaire les formes qui se sont déjà superposées.
Peut-être, pourrions-nous diviser en deux le rapport des couleurs. Serions-nous accaparés par les distances entre le bleu et le gris qui porte la profondeur de l'introspection.
Nous ne pourrions pas apercevoir le signe sombre de ce mélange qui donne une vision à l'âme. Il nous interroge. Je ne pourrais pas vous dire pourquoi le jaune et le blanc s’attirent mais, malgré ce semblant, ils font que des événements contradictoires s'élèvent avant de disparaître, comme si nous n’étions plus là.
9 Dans le vague absolu
Dans les yeux rougis
Perdu, pourquoi ? Plus de dérapage contrôlé et pourtant le vide.
Soliste esseulé du néant
Rien à perdre ou tout au contraire, peut-être tout.
Le regard flou. Idée inerte sans structure.
Un espoir vocation retardement.
L’âge vient vite et ne le permet plus.
Dépêche-toi. Encore quelques mois.
Bleuir tes souvenirs pour t’apprendre que son propre monde n’existe pas.
Structures commerciales des fleurs à miroir.
Mon visage tiré de sagesse quelconque.
Je te souhaite de bons souvenirs.
Structure d’accueil, salle d’attente sans tendresse, seulement pour soutenir le départ vers d’autres horizons.
Texte très court
Sagesse relative
Une journée en moins. Pourquoi faire ?
Et pourtant, nous continuerons pour que l'inefficacité triomphe.
Las du temps.
Symphonie retombée
Aimer debout, plier sans rompre.
A revoir.
8 En parcourant les dernières idées qui s'évaporant lentement, j’ai glissé vers la rencontre de la surface peu satisfaisante à ce moment.
Des vagues sauvages déferlaient dans ses pensées. La nuit venait à tomber. Il regardait par la fenêtre couverte de givre. Des enfants couraient. Redressant le col de sa veste de velours épais noir, il poussa un sourire puis aussitôt esquissa un soupire.
Du temps encore s’écoula avant qu’il griffonne un papier sans pour autant éprouver une attente.
Il avait sans savoir pourquoi le même sentiment d’écolier quand il se retrouvait devant le blanc du cahier. Un peu d’anxiété, beaucoup d’incertitudes.
Ce qui le gênait, c’était cette multiplication de sentiments que l’on agite devant les autres
7 Transparence nocturne.
Transparence des jours,
Il est tant qu’elle arrive,
Les nuits s’évanouissent,
La lumière blanchit,
Les fenêtres dévoilent le paysage.
Les pensées suivront.
Fuir le système et se créer une solution.
Difficile d’y échapper.
Des points lumineux s'allumeront, jaunes, rouges,
Peu importe
Le principal, c’est qu’ils brillent.
Un bouchon de champagne saute.
Pour rien fêter.
Attiré, attristé
6 Voilages crasseux d’années sordides, les retours d’amour sont pénibles.
Les sentiments volent en éclats.
Les larmes tombent toujours au sol.
Des particules imbibées de produit font monter le sang.
Vertiges solitaires.
J’aimerais arriver à la lumière qui brille au bout de la nuit. Si faible soit-elle, elle sera suffisante pour m'éclairer et me changer de l’obscurité.
Grande difficulté à la conserver.
Elle dérive dans sa vie.
Le signal du non-retour est arrivé. Le temps des concessions approche. Il convient de l’aménager pour s’y repérer.
Vivre au jour le jour, pourquoi pas.
La fleur se régénère.
Les rides approchent et masquent, marquent une musique nostalgique suivant les instants. J’écraserais des notes pour les dissiper. Elles s’unissent.
Mélodie.
L’histoire d’un musicien aux heures pâles de la nuit. Il dégrafait sa chemise pour briller, le ventre ballonné de circonstances personnelles.
À quoi cela, sert-il ?
La tentation de jeter un verre contre son mur. Il faut ensuite ramasser les éclats. Pourquoi le faire ?
Peut-être pour les recoller.
5 Trois désirs et demi, plus un autre demi, ne feront jamais l’infini.
Cube de béton enrobé de nacre trop chère pour être naturelle,
Mécanique à piston pour un sage.
Dans la ville sale, un musée restaure des objets trop usés.
Solution aromatisée de parfum essence soulevant les robes avec indécence, s’évapore des narines dilatées créant un faux problème de société.
Béton en verdure asséchée,
Troncs d’arbres très durs avec des feuilles en tôle ondulée.
Création acidulée sur un gazon de plastique, il y fait bon de se rouler en imaginant que l’herbe est vraie.
L’ascenseur plein d’humour charge au rez-de-chaussée les derniers vestiges d’amour.
De stupides sentiments de déroute congratulent les fleurs du doute d’un record de faux témoignages.
Le béton est présent.
Le printemps sera absent.
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4 Elle ouvre les yeux jaunes du chat angora, de terreur agacée.
La destinée suprême est exécutée par détresse en se référant à un barème de justes aumônes.
Un vieux délire et de tristes désirs effacent la nuit de trainées de suie.
Elle titube, enivrée de remords, esseulée malgré tout, au départ comme à l’arrivée,
Sans beaucoup d’atouts,
Le cœur toujours chaviré, elle ferme maintenant les yeux devenus mauves du chat compagnon.
Solides vérités de passions insoumises, faciles parités de pleurs et de rires, je souhaiterais un feu d’artifice en ayant des regards pas sages, plein de vertigineuses malices.
Elle s’agite d’odeur à éternuer.
Poudre pacotille, jeux de billes.
3 Le retour improbable des chemins discontinus crée l’humide attente des préoccupations quotidiennes. Celles qui nécessitent entrain et monotonie.
On pourrait y voir une contradiction, et pourtant, d’une phase à l’autre, d’un instant à une respiration, tout évolue si vite que l’humeur devient volatile.
On peut espérer se concentrer sur l’essentiel avec difficulté dans le quotidien qui ne se colle pas à ce que nous aurions souhaité être. Plus facile, certainement, en théorie mais il ne faut se fier à l’évidence trompeuse du sens des mots.
D’une journée à l’autre, le tremblement de notre délicate émotion nous fait tanguer aux grés des souffles incontrôlés des destinées. Nous aurions voulu être ce que nous ne sommes pas. C’est tellement plus simple de choisir ce souhait trop imaginaire plutôt que d’avouer que l’on n’a jamais rêvé ce que l’on est.
Mais qui se souviendra de cela lorsque les photos devenues bien jaunes ne représenteront à quiconque absolument rien.
Il aura tant espérer tout cela. Il ne devinera jamais que les mots qui lui appartiennent ont un sens profond, même si à la lecture des autres, ils paraissaient tellement ordinaires. Alors pour lui et quelques uns de son entourage, s’il se contentait de cela, apparaitrait un souffle plus long, moins usé qui fait que l’on finit, quelque peu, d’accepter sa position.
Alors avoir souhaité être un autre ne laissera aucune trace sur les chemins toujours aussi discontinus de la mémoire.
Celle qui nous enferme.
2 En descendant du train, par une soirée hiver, où l’air se fait raide, la démarche incertaine, victime des épisodes neigeux, il avançait vers le lointain qui l’attendait les bras ouverts.
Combien de temps encore, cette improbabilité allait le poursuivre et ne pouvant l’éviter comme une lumière qui l’attirait, il ne pouvait faire autrement que d’y aller.
Il aurait aimé l’éviter comme en prenant des solutions volontaires qui apparaissent à l’aube du jour, encore baignée de la disparition qui nous envahie dans le sommeil.
Mais, si vite, les premiers pas effectués, cette torpeur décente disparait et, revient comme toujours, cette improbabilité qu’il n’arrivait pas à dépasser pour l’oublier. Mais au contraire, il marchait côte à côte.
Lui-même accélérait inconsciemment, de peur de la perdre.
Alors que ce matin même, il en avait la promesse justement de la laisser partie dans l’au-delà des paysages de la mémoire.
Il s’y reprendra à nouveau, demain, sans trop y croire.
Et demain sera un autre jour.
Semblable au précédent, sans aucun doute.
1 A. m’a dit que vous étiez passé me voir au café.
Je n’étais pas là, j’en suis désolé.
Retrouver les blancs de silence comme occupation principale pour parcourir les plages colorées des rêves passés permet de s’évanouir dans les aplats de matières transparentes.
Contradiction et superposition des mots pour mieux conter la réalité de l’histoire iront, de pensée en pensée, comme main dans la main, vers les imaginaires du lecteur.
On ne s’en sortira pas sans l’écoute musicale du frottement du crayon sur le bois surface, à décaper les rendez vous manqués.
On se souviendra ainsi que vous étiez passé me voir au café, et que malgré mon absence, le silence n’était pas, lui aussi, au rendez-vous.