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   Ecriture, Peinture, Masques.

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Poésie Peinture écriture

PEYROLES Bernard peinture écriture

Il y a de quoi faire en raccordant les couleurs les unes aux autres, comme si cela était possible, comme si l’ivresse des sentiments faisait penser à des forces sans limite.  Des pas, des piétinements devant le chevalet, vestige artistique, ne font que dissimuler les frontières des pensées ordonnées. Sur le sable, des traces de pas éphémères de poésies lointaines. Sur le tissu phosphorescent de notre mémoire, des oublis enfouis resurgissent pour donner libre différence avec nos sentiments que l’on croit valeureux.
En se retournant devant les silences aveuglant des murs de séparations d’une forme à une autre, s’enlacent des idées , pas très éloignées de ce que l’on croit posséder. C’est l’illusion de ce que l’on voit, et qui brûlent immédiatement aussitôt que l’on a vu.
C’est pour cela que je peins des paysages-visages, différence de ce qui est donner en apparence avec le mystère des silhouettes englouties par les surfaces lisses de couleurs peu réalistes. Mais c’est ma vision de ce qui devrait être, pour disparaître tout particulièrement, quand elle s’éveille devant le miroir de nos souhaits irréalistes. C’est l’occasion unique de reprendre l’attention du regard sur un paysage- visage. 

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Les pensées ne sont que l’apanage de ceux qui peuvent les posséder. 
Il faut avoir le temps de les trafiquer.
C’est l’élément faible d’un tel système d’éducation.
Le retour à l’élaboration d’un progrès en vue de raccourcir les désirs ne peut s’appréhender qu’avec un regard neuf, non initier aux contraintes sociales et aux dérives de l’intelligence.
Retour à la normal après une période de propre répression accordée par soi même, à soi même.
Le chemin est long vers la mer infinie et tranquillisée par sa force moléculaire de vacuité.
Je regarde le ciel se fondre au-delà de l’horizon insaisissable malgré une progression, à grands pas.
Il recule sans arrêt.
Impossible de l’atteindre.
Même en prenant le chemin rapide, je ne peux arrêter cette imagination à vouloir reculer et fixer les distances évaluées en ions de couleurs.  

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Sans fin, et ainsi de suite, le retour de ce qui préoccupe fait sourire.
Celui qui est étranger à la pensée interne, enfermé dans l’artifice de la couleur mélangée au bruit que chacune d’elle provoque dans les chemins les plus vulnérables de son cerveau.
C’est ce crépitement, plus ou moins accentué, du plus foncé au plus clair, qui provoque l’émotion.
L’essentiel qui anime chacun  finit en superflu, car il n’y a pas d’autre solution que d’accepter d’être cerné par la peinture de son inconscient.
Encore faut-il l’accepter.

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Le déplacement des cloisons de la toile correspond à la limite de l’aperçu de ce qui est donné à voir en retirant le silence de l’extérieur.
 Les pas à pas des fêlures constituées par les lignes artificielles des sentiments traduisent plus qu’ils n’indiquent des souvenirs comprimés qui souhaitent s’échapper pour se transformer en éléments positifs.
Bien sûr qu’il convient de maîtriser ce changement, mais l’obscurité de l’intérieur de ces contours scintille en son centre une faible étincelle d’une couleur indéterminée qui caractérise l’emblématique réflexion sur soi même.
De regards en regards, les traces permettent d’aller loin, tout en restant ici, vers soi. 
En marchant le long de ce magma, on pourrait s’y perdre si la rosée de notre mémoire perdait son chemin.
Pas de doutes, il convient de se retourner de temps en temps, avec une extrême prudence  en effectuant la rotation. De crainte à renoncer d’oublier.

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Après m’être retourné sur les traces picturales laissées par le cheminement du pinceau, mais aussi en frottant avec la paume de la main, l’excédent du crayon limitant les contours des surfaces formes, j’ai déchiré en plusieurs morceaux l’image produite pour la reconstruire à l’identique. 
La recherche de l’exactitude du rendu s’augmente de la brisure de la ligne. 
Et plus ne sera comme avant.
 Le hasard aidant, le reste de ce qui manque fait que je ne saisirai jamais l’enveloppe de la couleur même rehaussée de pastel noir.
En revenant l’autre soir regarder le précédent tableau, j’y ai vu excès de détails et j’ai souhaité plus de simplicité en retirant progressivement toutes les traces superflues qui encombrent le rectangle.
J’y ai mis des souvenirs qui ne pouvaient être contrôlés et qui disparaissaient ainsi sans efforts.
 Mais aussitôt évaporés que d’autres non moins nocifs prenaient naissance.
S’installe, là, la lourde charge de les faire partir.
Ce renoncement de maîtriser les mots qui imprègnent l’esprit n’est pas si évident que cela.
 Il y a la sensation d’un vertige où tout risque de basculer et entraîner aussi l’aspect  global du corps. 
En musique, passons d’une couleur à une autre.
En soulevant  pour les compresser, les aspects rugueux s’imprègnent de nos destinées quelconques.
On ira peut être un jour voir au delà de ce que l’on croit pour se souvenir enfin de ce que l’on a penser. 
La création, finalement,  s’était désagrégée contre les murs du silence enduits de blanc de titane plus âpre que celui d’argent.
Mais cela, il ne faut pas le croire est sans importance.
Doutons de l’exactitude pour être vigilant.

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Traces de poésie,
Regard insoumis.
Les mots s’écroulent pour ne plus supporter de liaisons dangereuses.
On s’en ira demain vers d’autres images.
Vous, je ne sais pas.
Moi, c’est certain.
Il n’y a pas d’autre choix.

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Des traces de pas sur des chemins calcinés.
Des empreintes de mains sur des surfaces non peintes.
Des cloisons repoussées aux confins des forces exaspérées.
Des solitudes se retournant sur l’ombre naissante.
Des retours sur des couleurs détournées de leurs sentiments.
Il y a quelque débris de mémoire en elles pour laisser croire qu’elles ont une signification raisonnée.
Il y a quelques sourires de complaisance pour un travail accentué de traces de crayon.
Il y a des lambeaux de toile qui empêchent le regard de se poser comme il conviendrait.
Les pierres des éléments de la structure mentale font penser à des silhouettes malhabiles et fatiguées.
On ira de cette sorte voir les lointains personnages qui se dégagent, prisonniers de la surface en bois de supermarché en bricolage. 
Le statut se modifie en fonction de l’intérêt que porte  le lecteur sur l’imagination.
Et se perdent dans le lointain les souvenirs que j’avais.
 Pour se débarrasser des explications, dans la couleur noyée de quelques larmes chaudes et accueillantes, j’écrirai des phrases avec des mots dont la musique ne se retient pas car elles font des méandres dans les vertiges de la passion.
Voilà, en fumée, quelques courbes qui s’échappent de ma mémoire.
Et pour toujours.  

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De moins en moins de détournements en retour des occasions perdues, s’en iront les vagues de solitudes éclaboussées de silence passé.
En s’enfermant dans le même sujet à répétition infini, on finit par avancer sans se douter des progrès nécessaires à ces organisations picturales.
Petit à petit, je suis sûr de défendre les courbes insignifiantes des mots traduits en formes style de rapprochement délicat des sentiments perdus.
Il n’y a pas que quelques occasions défendues mais aussi  les correspondances des échos des couleurs qui s’évaporent en fumée parfumée.
Repartons ensemble vers les délicatesses des couleurs qui méritent d’être mis en avance sans ménagement, quoi on en dise.

bernard peyroles Artiste peintre

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